Autrice : Marielle Piccolo | Illustrations : Channy Da Pich | Édition: Ato-édition | Genre : lecture jeunesse | Pages : 47 | Broché : 6,50€ | Pour acheter le livre, cliquez sur l’image.
Hina, la petite danseuse de bois, est libérée de sa boite à musique par la souris du Lac. Liée à une malédiction, elle ne pourra pas rester dans un même lieu plus de trois jours. Accompagnée de ses deux ballerines transformées en chats, elle rencontrera un peintre qui voit tout en noir, une vendeuse de robes de poupées dévorée par l’avidité, et un toiletteur pour chats ayant peur des chats.
Pour commencer, nous remercions chaleureusement l’autrice d’avoir accepté notre demande sur SimPlement.
Avis de Pipine :
C’est l’histoire d’une petite danseuse enfermée dans sa boîte à musique. Elle est triste de devoir toujours danser pour les autres donc un soir, elle fait un vœu, celui de sortir de sa boîte. Alors une souris apparaît et réalise son souhait en ajoutant une condition, la danseuse ne doit pas rester plus de trois jours au même endroit.
Hina est un beau personnage. Elle aide les autres en leur prouvant qu’ils se trompent sur leur façon de penser.
J’ai bien aimé l’histoire parce qu’elle est intéressante et fait réfléchir. Elle fait comprendre la joie et la tristesse à Hina pour qu’elle affronte sa vie comme elle est. J’ai aussi adoré les illustrations surtout celle où Hina danse pour le prince.
Je suis très contente d’avoir lu ce livre et d’avoir rencontré les deux chats à une oreille.
Avis de Mamoune :
Dans ce conte pour enfants, mais pas que puisqu’il convient également aux parents, nous découvrons une petite danseuse dans sa boîte à musique qui tourne, tourne et tourne depuis longtemps pour les gens, pour leur remonter le moral, pour les égayer, mais qu’en est-il d’elle ? Hina veut vivre sa vie pour elle, se mouvoir pour elle et non plus pour les autres. Ayant entendu son souhait, la souris du lac le lui accorde et c’est ainsi que nous suivons la poupée de bois à travers le monde, dans différentes aventures…
J’ai beaucoup aimé cette petite danseuse, elle m’a touchée et son vœu m’a percutée dans le sens où dans le quotidien, il peut nous arriver de faire passer le désir des autres avant nos propres besoins, alors certes ce n’est pas une mauvaise chose, à condition de ne pas s’oublier soi-même. Hina fait la connaissance de personnages guidés par certaines émotions qui faussent leur vision de la vie et par la sienne, elle arrive à les faire changer de point de vue. Elle, découvre le monde, s’émerveille devant la nature, ne comprend pas l’utilité de l’argent, s’étonne de la peur et elle rencontre l’amour, celui responsable du bonheur, mais qui peut également être source de souffrance. Je rejoins donc ma Pipine lorsqu’elle affirme que c’est une lecture qui fait réfléchir.
La douce plume de l’autrice et les jolies illustrations de Channy Da Pich nous transportent tout de suite dans le conte et dans les mots de Marielle nous retrouvons certaines sagesses qu’il est bon de se rappeler. Parce que oui, la vie est pleine de belles couleurs, l’argent ne fait pas le bonheur, la peur n’évite pas le danger et l’amour peut faire mal même quand il est beau. Rien n’est blanc ou noir, le bonheur et la joie vont de pairs avec le malheur et la tristesse et c’est parce que ces deux derniers existent que l’on est plus apte à apprécier les choses les plus simples.
Vous l’aurez compris, Pipine et moi avons beaucoup aimé La petite danseuse au visage figé, dont un certain prince a vu au-delà des apparences et su déceler le sourire de sa poupée de bois, et nous recommandons cette lecture.